Dar El Beida Circulation dangereuse à El Hamiz
Sur la route nationale n°5, à El Hamiz précisément, des automobilistes loin de deviner le danger qui les guette, mettent constamment leur vie en danger de mort. Quand le trafic est fluide,
les ralentisseurs étant inexistants, ils roulent à vive allure alors que la route est sujette à toutes les intrusions à hauteur de la direction du port sec du groupe Maghrébine des transports et auxiliaire (MTA).
A ce niveau, une partie de la chaussée est occupée à longueur de journée par des dizaines de semi-remorques dont les chauffeurs attendent de régler leur paperasse afin d'entrer au port sec et récupérer une marchandise conteneurisée.
«Les camions sont garés sur une route à grande circulation alors qu'il fallait leur créer un parking au port sec de sorte à éviter tout accident, mineur ou grave», indique une source au fait de la situation. Entre la route et l'entrée du port sec, il y a une distance tout à fait négligeable. Aussi, quand un semi-remorque quitte les lieux, il s'empare de toute la route afin de manœuvrer à sa guise. Cette manœuvre se répète à l'infini
et c'est à cette occasion qui les accidents de la circulation surviennent. «Plusieurs automobilistes heurtent les camions qui manœuvrent pour entrer ou quitter le port», assure-t-on. Si ce danger, qui appelle une solution dans les meilleurs délais, est relativement ancien, par contre, l'on signale l'apparition
d'un nouveau phénomène. Il s'agit des vols. «Le port sec accueille chaque jour les transitaires qui viennent régler les démarches nécessaires afin de récupérer la marchandise de leurs clients, notamment le paiement de différentes charges. Les versements se font souvent en liquide.
C'est pour cette raison que les transitaires s'y présentent avec de gros cartables à la main dans lesquels ils transportent au minimum 100 000 DA», explique-t-on.
A l'entrée de l'entreprise, plusieurs transitaires ont perdu leurs cartables. Les voleurs sont sûrs d'y trouver entre 50 000 DA et 100 000 DA dans le pire des cas. «Nous avons l'impression que les vols se multiplient, ce qui est grave car, si les voleurs se passent le mot, nous allons attirer tous les pickpockets des environs.»
D. Ch.
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