Locaux à usage professionnel
2692 sur 6700 unités achevées
Le programme des locaux à usage professionnel au profit des jeunes chômeurs dont a bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou et dont la consistance est de 6700 unités réparties sur les 67 communes que compte la wilaya, piétine.
C'est du moins le constat qui se dégage des chiffres communiqué par la cellule de communication, à l'issue de la réunion de travail qui a regroupé, avant-hier au siège de la wilaya de Tizi Ouzou, le wali, le directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (Dpat) ainsi que d'autres cadres de la wilaya.
Parmi les points présentés par le Dpat sur l'ensemble des opérations inscrites à l'indicatif de l'ensemble des 67 communes de la wilaya, ainsi que l'ensemble des opérations des différents programmes quinquennaux, celles en souffrance, lancées ou en cours, dont le cas des locaux à usage professionnel, le Dpat a indiqué dans sa communication que la concrétisation du programme de 6700 locaux
à usage professionnel concerne 170 sites implantés à travers les 67 communes de la wilaya avec plus de 350 contrats de travaux d'études. Toujours d'après les mêmes chiffres, il ressort que sur le nombre global de locaux inscrits, le nombre de locaux achevés est de 2692, dont 679 en 2011, ceux qui sont en cours de réalisation sont au nombre de 2345, ceux en voie de lancement, au nombre de 1039, alors que 333 sont à l'arrêt. Quant au nombre de locaux délocalisés, il est de l'ordre de 624.
Eu égard à ces chiffres officiels, il s'avère que ce programme avance à pas de tortue et son achèvement risque de prendre encore beaucoup de temps. Dans certains cas, comme les autres programmes, la réalisation des projets bute dans certaines localités
sur le problème du foncier. Il existe, en effet, des communes qui n'ont pas d'assiettes foncières alors qu'elles relèvent du domaine de l'Etat. Ceci cause des retards énormes et des blocages. C'est ce qui a vraisemblablement conduit à la délocalisation de 624 locaux. Dans d'autres cas, c'est carrément l'arrêt des chantiers.
En effet, l'augmentation des prix des matériaux de construction induit une réévaluation du coût des projets, en plus d'autres aléas qui font que ces derniers traînent en longueur. La question des 100 locaux a été maintes fois mise an avant par de jeunes protestataires à travers plusieurs localités. En effet, leur attribution constitue un véritables casse-tête pour les autorités quand on sait que le chômage fait rage sur l'ensemble du territoire de la wilaya de Tizi Ouzou.
B. B.
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