181

L'état catastrophique de la chaussée a totalement isolé les habitants du reste du monde. Même l'unique route, considérée comme l'artère principale et reliant leur village au centre de la commune distant de 5 km, s'est dégradée dans sa grande partie. Lors des intempéries, les eaux pluviales forment des flaques au milieu de la route, ce qui rend la circulation très difficile aussi bien pour les voitures que pour les piétons.

Cette situation a fini par éloigner les transporteurs, ce qui a rendu le déplacement vers la commune impossible, les habitants attendant de longues heures sans qu'un moyen de transport ne pointe.

Les mêmes habitants sont donc contraints de se déplacer soit sur un tracteur soit à dos de bête pour rejoindre la commune. Le village est à vocation agricole en premier lieu et n'a bénéficié d'aucun projet.

Pour ce qui est du logement, les habitants estiment que le quota est très insuffisant contrairement aux villages avoisinants.

Les habitants réclament des quotas de logements ruraux et des aides financières, afin de se stabiliser chez eux, comme ils demandent d'être raccordés au réseau AEP et réaliser des puits afin de relancer le secteur de l'agriculture, du moment que le village est connu par ses terres agricoles fertiles. S'ajoute à cela, le problème de l'absence de prestations sanitaires.

Le village dispose d'une salle de soins mais sans médecin, ce qui contraint les malades à se déplacer vers les cliniques urbaines.