23-04-2011 | |
Quartier Larbi Tebessi (Sidi M'hamed) Grogne des habitants contre l'informel Les habitants de l'immeuble n°7 du quartier Larbi Tebessi dans la commune de Sidi M'hamed réclament l'intervention des autorités concernées pour endiguer le fléau du commerce anarchique une bonne fois pour toutes. Là, les vendeurs informels ne laissent aucun passage et engendrent une situation chaotique à telle enseigne que ces résidents ne savent plus à quel saint se vouer. Les trabendistes du marché «D'lala», dans le quartier Larbi Tebessi dans la commune de Sidi M'hamed, importunent vraiment les habitants notamment ceux de l'immeuble n°7. Ces vendeurs ont squatté les lieux publics après la démolition d'une ancienne bâtisse menaçant ruine, expliquent nos interlocuteurs rencontrés sur place. Cette ambiance anarchique n'est pas du goût des résidents des lieux qui interpellent le premier responsable de la commune pour régler ce problème dans les plus brefs délais. Ici, le business bat son plein. On y trouve de jeunes vendeurs mais aussi des femmes. En effet, dès le lever du jour, ces «intrus» dressent des tables et commencent à étaler soigneusement leurs marchandises. Ces installations de fortune occupent toute la ruelle. Produits alimentaires, vêtements, cosmétiques, articles décoratifs, ustensiles de cuisine… tout y est. Tous les moyens sont bons pour avoir pignon sur rue. A partir de 10 heures, la clientèle qui commence à envahir les lieux crée un grand mouvement. Les piétons et les automobilistes n'arrivent plus à circuler. Cet état de fait qui est devenu un spectacle habituel tourmente beaucoup plus les automobilistes. «Mais nul ne se soucie de cette situation», s'insurge un quinquagénaire, tout en parlant de ce problème qu'il qualifie de «chaotique». En fait, conduire une voiture en cet endroit est une aventure, tient à dire cet automobiliste avec un ton des plus furieux. Personne n'accepte les agissements incongrus et les dépassements des ces occupants illégaux, crie un riverain. Un autre problème se pose avec acuité à la population du quartier. Il s'agit du manque d'hygiène publique et des ordures de toutes sortes que ces marchands laissent derrière eux après leur départ. Ce problème suscite les doléances de ces «pauvres» habitants qui vivent à proximité de ce marché. Des tas d'immondices sont accumulés devant leurs immeubles en espérant les voir disparaître à la faveur de l'intervention des équipes de Net-com chargés de la collecte des déchets ménagers. «Je pense qu'il est temps pour les autorités concernées, à leur tête les services de la police et le ministère du commerce, de prendre les mesures plus adéquates», déclare un habitant du quartier en question, afin de déraciner ce fléau. Ne sait-on pas que ces squatteurs de l'espace public engendrent de multiples préjudices dont ceux relatifs à la sécurité des biens et des personnes outre, bien sûr, la libre circulation sur la voie publique et les trottoirs. Quoi qu'il en soit, cette activité illégale a engendré aussi d'autres phénomènes sociaux comme les agressions, vols, etc.. K. A.
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