14-05-2011 | |
Psycho Soigner sa vie relationnelle Le parent contrôleur désire tout savoir de son enfant, il le veut transparent : dans ses actes, ses émotions, ses sentiments. Le but inconscient ? Le garder tout à soi et le modeler selon ses besoins et ses attentes personnelles. Par peur panique de la séparation et du vide existentiel qu’elle entraînerait mais également par incapacité inconsciente à penser l’enfant autrement que comme un prolongement de soi. Il exprime ce fantasme par le biais d’une autorité rigide et froide ou dans l’extraversion émotionnelle et affective, par des comportements intrusifs ou excessivement enveloppants (fusionnels), une éducation ultra sécurisée, le recours au chantage affectif, la négation de la différence générationnelle, une hyper autorité qui fait du parent le Dieu de son enfant (il est son unique référence, seule sa loi prévaut). L’enfant qui subit cette emprise est dans l’incapacité d’avoir accès à son désir personnel. Faire plaisir, rassurer, être le « bon objet » de ses parents est la condition de sa survie psychique. Son sentiment de culpabilité est à la hauteur de leur faille narcissique. Toujours sur le qui-vive (est-ce que je fais ce qu’il faut ?), il investit toute son énergie dans l’auto formatage et la répression de ses pulsions agressives. Résultats : Avec les autres enfants et plus tard avec ses pairs, il est souvent soit dans l’inhibition, soit dans l’autoritarisme. Revisiter son passé peut aider à faire tomber la pression intérieure (due au refoulement de l’agressivité) et à se mettre à meilleure distance de son enfant. Concrètement, cela signifie respecter son territoire (corporel, émotionnel et géographique) en fonction de son âge et de sa personnalité. |