14-10-2011 | |
Nessma TV Djak El Mersoul, une émission bien réussie On a d'abord vu ce jeune Oranais, venu de Montpellier (France) pour honorer son deuxième père qui n'est autre que son voisin. Durant son enfance, Baba, comme il l'appelle qui était son voisin, l'avait bien chouchouté notamment pendant les longues absences de son père, l'officier qui devait rester à la caserne. Baba l'aimait autant que ses propres enfants si ce n'est plus. Ayant grandi et parti en France pour continuer ses études de management, le petit Oranais qui n'a plus assez de temps pour rester quelques jours avec Baba a décidé de l'inviter sur un beau plateau, celui de Djak El Mersoul. Les larmes aux yeux, le jeune étudiant de Montpellier a honoré son père de la meilleure manière. Par la suite, c'est au tour d'une dame de monter sur scène pour inviter sa propre sœur et lui rendre un hommage public. La jeune dame ne pouvait pas rendre la pareille à sa sœur qui lui avait offert son rein pour survivre. Arrivée devant la caméra, la jeune sœur qui n'avait pas hésité pour offrir une partie de son corps à son ainée a déclaré que ce geste était naturel et que ce n'était qu'un devoir envers sa sœur. Les deux femmes, qui avaient déjà vu leur père décéder à cause de la même maladie, s'étaient mises d'accord pour que l'histoire ne se refasse pas et elles réussirent grâce à la sagesse et l'amour qui existait entre elles. Avant de baisser le rideau de l'émission, l'animateur Tayeb a choisi une belle histoire d'amour «électronique» qui a failli n'être que platonique entre un Algérien de Aïn Sefra et une hongroise d'origine palestinienne. Cette dernière s'est présentée avec une traductrice pour expliquer son histoire et tenter de rencontrer l'enfant de Aïn Sefra qu'elle ne connaissait que par le biais de l'Internet. Il faut dire que la plupart des téléspectateurs et même Tayeb ne s'attendaient pas à ce que l'Algérien se présente et réagisse d'une aussi belle manière. Connaissant la différence des traditions entre les deux pays, Taleb a tenu à rappeler les risques de surprises car la hongroise, bien qu'ayant embrassé l'islam grâce à ce beau gosse, est son aînée de 20 ans et a deux enfants nés après trois mariages. La jolie femme, venue de Hongrie à Tunis pour lancer cet appel, et l'enfant de Aïn Sefra savent bien que leur belle histoire leur donnera toutes les forces pour contrecarrer certaines traditions et réussir leur mariage. Par Bari Stambouli
|