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Plusieurs rassemblements ont été également tenus afin de forcer la main aux autorités locales. La réponse officielle à toute cette mobilisation est venue mercredi dernier. A l'occasion de la présentation du bilan 2010 de la wilaya, à l'ouverture des travaux de la deuxième session annuelle de l'APW, le wali Mohamed Kébir Addou, interpelé par un élu sur "le manque de suivi de certains projets",

a été amené à parler spécialement du parking des bois des Pins. Pour tirer les choses au clair, il a annoncé que le parking, "un projet d'Etat", serait réalisé malgré le refus des riverains. A propos de riverains, M. Addou n'a pas été tendre. Selon lui, il s'agirait plutôt d'un groupe de quelques personnes "manipulées".

Le wali n'est pas allé au fond de sa logique pour dire clairement de quelle manipulation il s'agit. Il s'est contenté de laisser entendre que le terrain en question était l'objet de toutes les convoitises, bon à accueillir une promotion immobilière, mais pas un parking d'utilité publique. Selon lui, le bois des Pins n'est pas une "forêt" comme le soutiennent les pétitionnaires, mais "un petit maquis".

Dans cette partie de la commune de Hydra, le trafic routier devient de plus en plus problématique eu égard à l'absence des aires de stationnement et à l'explosion du nombre des véhicules circulant sur les routes ou stationnant sur les trottoirs. "Le parking aura des retombées bénéfiques sur la population. Il est devenu impossible de circuler dans le boulevard Sidi Yahia surtout le soir", a dit M. Addou.

En guise de proposition, les pétitionnaires demandent la délocalisation du projet du quartier des Pins vers le site de la Société des eaux et assainissement d'Alger (Seaal) de Sidi Yahia. Il se trouve que ce terrain, à en croire le wali, va accueillir un autre projet de parkings à étages. "C'est un parking de 2000 places", a précisé le premier responsable de la wilaya.