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13-01-2012 |
Point Net Yennayer de son temps
Sans doute parce que c'est la fête la plus solidement liée au patrimoine historique de notre pays, Yennayer est encore célébrée dans une énigmatique discrétion. On pourrait comprendre que la fête soit tellement ancrée dans notre passé qu’elle devient naturelle, mais ce n'est pas si évident que ça.
D'abord parce que la profondeur historique et culturelle d'un rituel n'exclut ni le faste ni ce qui l'accompagne comme manifestations de joie. Ensuite parce que des années de déni et d'exclusion ont installé dans la durée quelques réflexes d'autocensure jusque dans les gestes les plus banals de la vie. Il y a quelques décennies, avant que d'autres formes d'invectives ne viennent… «enrichir» la palette des interdits, il était tout à fait loisible de s'afficher au soir du 31 décembre avec sa bûche ou sa bouteille, mais il fallait rester «prudent» quant il s'agit de fêter Yennayer, qui revient à «afficher» ostentatoirement sa berbérité ! Maintenant que le temps est passé et que les enfants ont grandi, comme dirait l'autre, on pensait que la fête allait être restituée dans toute sa splendeur à une communauté nationale qui en a pourtant gardé l'essence en dépit de l'interdit, de l'oubli et de la difficulté, quand ce n'est pas tout simplement de la vie ! On peut, pour des considérations d'appartenance sociale, de croyance ou… d'habitude, trouver des pans entiers de la société que les autres fêtes de fin d'année n'enthousiasment pas trop, mais Yennayer est partout présent. Paradoxalement, en dehors des fêtes musulmanes, c'est la célébration qui réunit le plus d'algériens qui n'est pas chômée et payée ! Jamais une fête ne réunit également autant de différences dans le rituel, les mets et la légende. Même si à quelques nuances près, le repère historique est sensiblement le même, il y a une telle richesse dans les formes de célébration d'une région à l'autre que cela donne à la fête une autre envergure. Cela n'a pour autant pas pu l'arracher au folklore afin de l'installer dans la profondeur culturelle des algériens. Y compris chez les «militants» ou les «experts» qui continuent à entretenir quelques rites désuets au lieu de restituer une fête millénaire à la modernité en l'installant naturellement dans son temps. Bonne année 2962 quand même.
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EDITION DU DIMANCHE 15 JANVIER 2012
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Point Net
Pas de débat quand on débat
C'est un espace plutôt sympathique, cette radio El Bahdja. ça ne vole pas très haut, ce n'est certainement pas ce qui se fait de mieux en la matière, mais ça a le mérite de ne pas se prendre trop la tête. De la musique, beaucoup de musique, un ton dépoussiéré qui arrache l'auditeur à la rasante solennité des autres chaînes, une langue aérée par l'apport des parlers populaires, des informations collées au quotidien des Algérois et quelques trouvailles.
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L'émigré Oudira 1re recrue A la recherche d'un bon attaquant pour pallier le très probable départ de Ramzy Bourekba, l'entraîneur du CRB aurait déjà trouvé chaussure à son pied.
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Kerbadj : «Les derbys algérois sont maintenus au 5-Juillet tant que le stade n'est pas fermé» Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, ne compte nullement revenir sur sa décision de programmer les derbys de la capitale au stade du 5-Juillet dont la pelouse est en piteux état. «Les derbys algérois sont maintenus au 5-Juillet tant que le stade n'est pas fermé et tant que le terrain est jugé praticable par les arbitres», a affirmé hier Mahfoud Kerbadj sur les ondes de la Radio nationale.
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Il a rendu visite jeudi aux Usmistes Amine Dahar : «On m'a fait détester le football au NAHD» L'ancien défenseur de l'USMA, Amine Dahar, a rendu visite à ses ex, jeudi après-midi, au complexe d'El-Mouradi. Amine a accompagné son père et son frère Merouane qui effectue des essais à l'USMA. L'ex-international espoir a arrêté sa carrière sportive après la mésaventure vécue au NAHD, en 2008.
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Conférence de presse de Ahmed Ouyahia, l’intégrale
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