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27-12-2011 |
Point Net Le MSP, une exception algérienne ?
Bouguerra Soltani et le MSP se «félicitent» que l'Algérie n'ait pas connu les bouleversements survenus dans les autres pays arabes, comme la Tunisie, l'Egypte et la Libye, mais il en espère quand même les mêmes prolongements !
Avant d'en arriver là, il a même été aux premières lignes pour que le mouvement de contestation en pleine expansion alors ne touche pas l'Algérie. En se lançant dans une rare surenchère populiste sur la demande sociale, en soutenant avec zèle la «théorie» de l'exception algérienne, et surtout en préconisant le «changement pacifique» comme si le pays était à la lisière d'une insurrection armée. Pour prémunir le pays de la contagion, il est même arrivé que M. Soltani fustige les insurgés tunisiens, égyptiens ou libyens. Ce n'est pas dans sa «philosophie» politique de s'en prendre à la «rue arabe», toujours féconde d'islamisme, alors il a fait ce que lui et ceux qui lui ressemblent font toujours dans ce genre de situation : invoquer le complot étranger, l'éternelle belle affaire ! C'est qu'en dehors de la Libye, devenue à postériori une autre histoire, dans le feu de ces soulèvements, il n'y avait pas la moindre trace islamiste qui puisse mettre la puce à l'oreille des dirigeants du MSP et leur inspirer un regard intéressé sur ce qui se passe dans ces pays. Face à une génération new look de mécontents déterminés et en phase avec leur monde, Ennahda comme les Frères musulmans étaient quasiment transparents. Pas vraiment le genre de révolution qui pourrait enthousiasmer les islamistes algériens du MSP, qui voyaient au contraire le vent tourner. Et pour couronner le tout, leur posture dans la scène politique nationale ajoutait une couche à l'inconfort qu'ils pouvaient hériter de la conjoncture régionale. Membre à part entière de l'alliance présidentielle, plusieurs ministres au gouvernement, un groupe parlementaire plutôt docile aux moments de vérité, la «révolution» aurait pu les surprendre en plein dans le système. Désillusion et retour de manivelle : Ennahda et les Frères musulmans sont largement majoritaires, le CNT s'est vite découvert et les islamistes marocains sont aux affaires. Il faut faire quelque chose. Et que faire, sinon retourner à la maison ? Mais comme «retourner à la maison» n'est pas un programme, il faut bien bricoler quelque chose, comme exiger de «vraies réformes», rêver d'un régime parlementaire, se retirer de l'alliance présidentielle où la soupe a tiédi et, pour terminer, se placer dans la «tendance» arabe. Et si l'exception algérienne n'était pas une vue de l'esprit ? M. Soltani et le MSP trouveront bien quelque chose d'autre.
laouarisliman@gmail.com
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