Travaux d'extension des commerces de la rue El Djazaïr (El Harrach)
Des immeubles risquent l'effondrement
Les habitants de la rue El Djazaïr dans la commune d'El Harrach interpellent les responsables de leur commune afin d'intervenir pour arrêter les travaux d'extension des commerces au niveau de leurs immeubles déjà fragiles.
Une pétition, dénonçant l'extension abusive, a été signée par l'ensemble des résidants du quartier qui réclament l'arrêt immédiat des travaux entrepris, il y a quelques mois, par certains commerçants. Il faut dire l'insouciance qu'affichent ces derniers quant aux dangers qui menacent la vie de ces riverains. Ils ne connaissent ni répit ni trêve et ignorent les conséquences, déplorent un quadragénaire, abritant le quartier.
En effet fragiles, leurs immeubles, dont la construction remonte à l'époque coloniale, peuvent s'écrouler à n'importe quel moment. Les travaux compliquent «encore plus l'état des habitations», souligne-t-il. Classées par les services de contrôle technique (CTC) rouge, ces habitations ne peuvent pas supporter ce genre de travaux. «En cas de sinistre, les commerçants et les autorités en seront les responsables», accusent certains citoyens rencontrés sur place.
«Normalement, ils doivent avoir une autorisation de la part de l'ensemble des habitants», ajoutent-t-ils. «Des mesures devront être prises pour empêcher les travaux d'extension par les commerçants», s'insurge un riverain, avec un ton furieux, pour éviter le pire. Un avis que partage un autre riverain soulignant que «des éventuels effondrements ne seront pas à écartés, si l’on n'arrête pas ces travaux», estime t-il.
S'ajoute à cet état de fait d'autres préjudices qui perturbent la tranquillité et la quiétude de ces riverains. On peut citer le problème des nuisances sonores générées par les chantiers, notamment le bruit assourdissant du marteau-piqueur et des chignoles. Sans parler du bruit des ouvriers qui déchargeant les camions.
Cette situation est vraiment «insupportable», souligne une dame en colère. Il faut trouver une solution à cette situation qu'elle qualifie, d'«invivable». Dans l'attente d'une réaction favorable de la part des responsables sollicités, les habitants du quartier El Djazaïr continuent de subir le calvaire de ces commerçants insouciants.
Karima Adjemout
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